Le néolibéralisme, au service du capitalisme, s'est transformé ces dernières décennies en s’accommodant de ses propres contradictions. Il a s'agit de transformer les citoyen.ne.s en consommateur.ice.s dépolitisé.e.s, afin de s'adapter aux réalités imposées par la mondialisation.

Pour se faire, le philosophe Bernard Stiegler explique que les désirs des individus se sont vus privatisés, remplacés par des actes pulsionnels consuméristes. Impulsivement tout dévorer ici et maintenant, sans plus préserver ce que l'on désire pour en profiter durablement. Cela a nécessité de capter l'attention du plus grand monde, dans l'aliénation fétichistes à des objets futiles, de base non désirées.

Dans l'ère digitale du tout numérique, aussi aliénante qu'énergivore, si à force d'habitude l'on en vient à croire qu'il en a toujours été ainsi, dans une logique de décroissance est-il encore possible de nous modérer ? Et si oui, à quel point et jusque où ?

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