Si le plus grand monde aspire au bien-être et à la paix, il réside de nombreuses formes de violence, à tous les niveaux de nos sociétés mondialement connectées. Aujourd'hui, le terme " bienveillance " est tant utilisé par les militant.e.s que par les dirigeant.e.s politiques dans des discours cyniques. Ainsi, comprendre le point de vue d'autrui nécessite un certain décentrement. Comme le disait Socrate, " nul n'est méchant volontairement ", notamment lorsqu'en croyant ou voulant sympathiquement bien faire, l'on se retrouve empêtré.e dans des relations compliquées. Ne resterait alors qu'à faire preuve d'empathie pour que disparaissent les problèmes. Mais est-ce si simple ?

Quelles différences entre sympathie et empathie ? Comment véritablement considérer l'avis d'autrui, en se décentrant ? Au-delà des beaux discours, lorsque l'émotion nous gagne, comment rester raisonné et bienveillant, politiquement tolérant ?