Si Emmanuel Macron utilise cyniquement les instruments de la constitution pour se maintenir au pouvoir et balayer les résultats des dernières élections législatives qu'il a lui-même convoquées, ses différentes pratiques constituent une négation de la démocratie, laquelle laissera des traces douloureuses dans la relation entre la population et la politique.
Pendant ce temps, l'extrême droite ne cesse de gagner du terrain partout sur le territoire. Elle a pris à quelques centaines de voix près la 4ème circonscription de l'Hérault, qui était pourtant avant acquise à la gauche et l'a remporté dans la 9ème également de justesse face à la candidate du NFP. La 8ème elle, a été conservée par la gauche avec une infime différence de voix face au candidat RN. Tout ceci sans compter les 3 circonscriptions à l'ouest du département acquises au RN et qualifiées comme imprenables tant l'extrême droite y est solidement installée.
Et maintenant on fait quoi ? Comment pouvons-nous redonner de l'élan à la mobilisation citoyenne née durant la campagne ? Comment empêcher la résignation de se développer chez les très nombreuses personnes qui n'ont pas l'habitude de voter, mais qui face à l'urgence se sont cette fois-ci déplacées ? Par quelles actions nos organisations militantes peuvent non seulement empêcher l'extrême droite de gagner du terrain dans notre territoire, mais aussi la faire reculer ?
Nous proposons un débat d'idées autour de ces questions, dans un moment critique où la société civile organisée a toute sa place, comme elle l'a déjà démontré.