Parlons-en MTP, c’est quoi ?
A l'origine à l'initiative des Streets Medics et de l'AntiRep de Montpellier, Parlons-en c’est un collectif indépendant composé de personnes militantes, ayant subies ou été témoins de violences policières et ayant ou non des formations et pratiques autour du soin et de la santé mentale.
Ce collectif s’est constitué autour de l’envie commune de proposer du soutien face aux stratégies gouvernementales de maintien de l’ordre et de système répressif mis en place pour nous blesser, restreindre nos libertés, nous faire peur et nous dissuader d’aller en manif/de militer.
Nous souhaitons créer de la solidarité et de l’entraide face aux séquelles engendrées par cette répression. Selon nous, bénéficier d’un support psycho-émotionnel n’est pas seulement un outil indispensable à notre bien être, il l’est aussi à la lutte.
Qu'est-ce qu'on propose ?
On propose du soutien et de l'orientation autour du soin psycho-émotionnel anti-répressif. Notamment : groupe de parole, debrief post-mobilisation, soutien individuel, sensibilisation, formation et auto-formation, orientation vers des professionnels, etc.
Contactez-nous sur : parlonsen-mtp@riseup.net
Pour se soutenir collectivement et s’accompagner face à la répression, nous avons notamment choisi de proposer un groupe de paroles gratuit.
Prochain rendez-vous : le lundi 22 avril à 18h30 à la Base (15 rue Chaptal), sur inscription à parlonsen-mtp@riseup.net
Ce groupe se veut en mesure d’accueillir chacun‧e sans hiérarchiser les vécus et les traumas. Il n’a pas été pensé comme un espace de débat politique, d’organisation ou de règlements de conflits, mais bien comme un espace d’écoute thérapeutique.
Nous avons choisi le format du groupe de parole parce qu’il permet :
d’aborder la prévention et l’information autour des conséquences psychologiques de la répression
de partager nos outils pour faire face au trauma et à ses conséquences
de libérer la parole et de partager son vécu pour se sentir moins seul
Nous abordons les thèmes de la répression par les violences policières en mouvements sociaux, les violences policières quotidiennes, violences judiciaires, violences fascistes vécues par les personnes participantes.
Cet espace se veut convivial, respectueux de la confidentialité et de l’anonymat.