Kanaky/Nouvelle-calédonie : 6 mois après le soulèvement où en est-on ?

En présence de militant·e·s du Mouvement d’Union Calédonienne

Michel Barnier, alors premier ministre, a déclaré en octobre dernier que le projet de loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral, à l’origine du soulèvement légitime du peuple kanak en mai dernier, ne serait pas soumis au congrès.

Depuis, la question kanak est sortie des unes des médias et la question semble résolue.

Pourtant, rien n’est réglé. Ce projet n’est que suspendu et on ne connaît pas les intentions des futurs gouvernements français. Les mois de tension et les 13 morts (dont 11 kanaks) recensés ont laissé des traces, et le mouvement kanak a connu et connaît une féroce répression : ils sont encore nombreux et nombreuses emprisonné·e·s, sous contrôle judiciaire dont près de 80 ont été déplacé·e·s de force en métropole ! L’État français agit bien en état colonial qui compte le rester et c’est bien le problème du peuple kanak.

Pour parler de la situation politique actuelle, de celle des prisonnier·e·s et plus généralement des aspirations du mouvement indépendantiste kanak, 3 militant·e·s du Mouvement d’Union Calédonienne feront une présentation avant un débat.