DÉFENDONS NOS LIBERTÉS !
La Ligue des droits de l’Homme estime que ce combat est devenu le sujet le plus brûlant de la période. Face à une crise démocratique profonde, nous devons constater que les libertés publiques sont en péril.
Le débat sera animé par Evelyne Sire-Marin, membre du bureau national de la LDH. Magistrate honoraire, elle a été notamment présidente du Syndicat de la Magistrature, ancienne coprésidente de la fondation Copernic, membre du Conseil scientifique d’ATTAC France.
Ce débat sera précédé par la diffusion d'un documentaire de Daniel Kupferstein : Mourir à Charonne, pourquoi ? Le 8 février 1962, les syndicats et partis de gauche appellent à une manifestation de protestation contre les attentats de l’OAS. Au moment de la dispersion au métro Charonne, la police charge brutalement. On relèvera 9 morts et de nombreux blessés. Voir le synopsis ci-dessous.
Pour remercier toutes les personnes, associations, mouvements citoyens, collectifs, syndicats et partis politiques qui nous ont exprimé leur soutien lors des attaques d’ E. Borne et G. Darmanin à l’encontre de la LDH, nous serons heureux de vous accueillir dès 19h30 sur notre stand devant le cinéma pour partager un apéritif convivial et échanger sur l’actualité.
Cinéma Le Palace - 24 avenue Victor Hugo, Sète
Mercredi 28 juin
19h30 - Apéritif
20h30 - Soirée-débat
Mourir à Charonne, pourquoi ?
Réalisation Daniel Kupferstein, 2010. Documentaire de 60 mn. Vidéo HD 16/9.
En 1962, alors que des pourparlers s'engagent entre le FLN algérien et le gouvernement français pour mettre fin à la guerre d'Algérie, une organisation terroriste, l'OAS (organisation armée secrète), s'oppose à toute négociation et perpétue des attentats en Algérie mais aussi sur le sol français. Dans la nuit du 6 au 7 février, une dizaine de bombes explosent à Paris et dans la région parisienne blessant plusieurs personnes dont une petite fille de 4 ans, Delphine Renard. Devant l'indignation provoquée par ces attentats, les syndicats et partis politiques de gauche organisent à Paris une manifestation de protestation le 8 février.
Au moment de la dispersion de la manifestation, la police parisienne charge violemment les manifestants devant le métro Charonne. On relèvera 8 morts. Un neuvième mourra de ses blessures peu de temps après. Tous étaient adhérents à la CGT et huit d’entre eux militaient aussi au Parti communiste français. Aujourd'hui, 61 ans après les faits, comme pour la répression de la manifestation des Algériens le 17 octobre 1961, la vérité sur ces deux massacres n'a jamais été reconnue.