NON, le 1er Mai n’est pas le jour de « la fête du Travail et de la Concorde sociale », instauré par l’État pétainiste, en 1941 ;
NON, le 1er Mai n’est pas plus la Fête de Jeanne d’Arc, que le Front National a choisi de déplacer sur cette date hautement symbolique, pour ne pas laisser la rue au « monopole syndicalo-gauchiste » ;
NON, le 1er Mai n’est pas plus la fête du « vrai travail » de Sarkozy (2012), ou de « ceux qui aiment le travail » de Macron (2023).
1er Mai, journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et des travailleurs.
Le 1er Mai c’est d’abord les luttes sociales :
Le 1er Mai 1886, les ouvriers américains lancent une grève générale pour imposer la journée de 8h au patronat. Avec la répression qui s’ensuit et les Martyrs de Chicago.
Le 1er Mai 1890, c’est cette date désormais marquée du sang des ouvriers, que choisi la IIème Internationale, pour initier la Journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et des travailleurs.
Le 1er Mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, la troupe tire sur la foule et tue 10 personnes…
Aujourd’hui encore, dans de nombreux pays, une classe en lutte se bat pour ses droits et s’appuie sur cette date qui nous appartient.
Ne laissons pas les réactionnaires et les tenants du capitalisme s’approprier les symboles de la Culture Populaire. Ne les laissons pas dévoyer nos valeurs d’entraides et de solidarité.
Afin de ne pas nous conformer à l’injonction capitalise individualiste, retrouvons-nous tou.te.s ensemble ce 1er Mai, après la manif, à la Tendresse, pour partager un moment de joie et d’échanges !
Rendez-vous donc à La Tendresse entre 12h et 18h
Le Café associatif sera ouvert sans restauration, partageons nos pique-niques 🙂
Table Ronde à 15h, sur la réforme de l’assurance chômage, avec :
Stéphane Ortega, de Rapports de Force ;
Cécile Hautefeuille, de Médiapart ;
Programmation musicale en cours